Soixante ans après la vague des indépendances, l’ancien «pré carré»
français se meurt.
La catastrophe sanitaire n’a pas eu lieu. Chacun la redoutait. La «pauvre» Afrique, aux systèmes sanitaires souvent défaillants, semblait mal partie pour résister aux ravages du coronavirus. Pour diverses raisons, notamment la jeunesse de sa population, le continent est jusqu’ici celui qui s’en sort le mieux au monde. Début août, un million de cas y était recensé pour 22.000 morts. Moins qu’en France, où le Covid-19 a fait plus de 30.000 victimes. Sur 54 pays, seuls quelques-uns, comme l’Afrique du Sud, ont été durement touchés.
Beaucoup plus inquiétant est le chaos politique qui s’annonce, notamment en Afrique francophone. Le coup d’État qui vient de chasser le président malien de son palais de Koulouba, à
Bamako, doit être observé à l’aune de toutes les crises qui secouent la région. Partout où le regard se pose, les dirigeants sont en danger, rejetés par une large partie des peuples. Ils
payent leurs propres fautes, mélanges d’inconscience et d’incompétence, d’appétit démesuré du pouvoir...
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