La résistance s’organise. Plusieurs sites impliqués dans l’affaire WikiLeaks ont fait l’objet d’attaques informatiques. Si aucun lien n’a pu être établi officiellement entre elles, la BBC a estimé ce mercredi que le piratage du site de Mastercard était une mesure de représailles à la fermeture des moyens de paiement de Wikileaks.
Des hackers nommés «Anonymous» ont menacé en début de semaine de lancer des attaques par déni de service contre des entreprises telles que la société de paiement en ligne PayPal qui ont bloqué les moyens de paiement vers WikiLeaks. Le blog officiel de la société a été la cible d’attaques pendant le week-end.
Le groupe responsable de l’attaque du site de Mastercard serait le même que celui à l’origine d’un autre piratage. Depuis lundi, une filiale financière de la poste suisse, Postfinance, est elle aussi attaquée. «Depuis la fermeture du compte (de Julian Assange), des groupes ont lancé l'opération « Payback » dans le but de bloquer Postfinance, en simulant des centaines de milliers de connexions au site dans le but de le surcharger», a expliqué un porte-parole de l'institut financier cité par Europe1.fr.
Les autorités suédoises ont par ailleurs annoncé que le site Web du parquet a fait l'objet d'attaques mardi soir et une partie de ce mercredi. «Naturellement, il est aisé de croire qu'il y a un lien avec l'affaire WikiLeaks mais nous ne sommes pas en mesure de le confirmer», a déclaré Fredrik Berg, responsable du site.