A l’instar du pays et contrairement à plusieurs autres localités du pays, le double scrutin législatif et référendaire s’est déroulé sans aucune tentative d’empêchement.
Mais au compte de ces élections législatives et référendaire ténues ce dimanche 22 mars 2020, on a constaté une rupture de bulletins referendaires pour dire NON au projet de nouvelle
constitution du président de la république, tel est le cas au quartier Kabada 2, en plein centre de la commune urbaine dans le bureau de vote n°2.
Interogé, Feidouno Jean, président dudit bureau de vote, n’as pas nié. Il ampute toutefois la responsabilitè à la commission électorale préfectorale indépendante (CEPI).
Il nous a assurés que c’est ainsi en nombre déséquilibré, que la Cepi a procédé au partage de ces specimens referendaires dans son bureau de vote.
Outre cette anomalie, force a été aussi de constater, une présence massive des présumés mineurs au rendez-vous de ce scutin devant de nombreux bureaux de vote.
C’était un véritable désordre, à notre arrivée au quartier Salamani. Le bureau de vote numéro 02 de ce secteur, pour ne citer que celui-là, les normes et dispostions ont
quasiment toutes été bradées.
Les assesseurs ont donné aux votants non lettrés que des bulletins du oui. Ensuite les jeunes recrutés par le parti au pouvoir pour la soi-disante sécurisation du
vote, allaient jusqu’à dans les isoloirs pour influencer le choix des électeurs.
Toujous dans ce même quartier, au bureau de vote numéro 1, on dénote une absence totale des agents de l’USSEL et par coincidence. Sur le chemin du retour, nous avons
rencontré des présumés mineurs qui avait en leur possession des cartes d’électeurs, cachetées du tampon indélébile « a voté ».
Autre remarque, c’est que dans cet autre bureau de vote, c’est le délégué du RPG qui est l’assesseur et là aussi on noterera cette insufisance des fiches referendaires
disant NON à une eventuelle nouvelle consttution.