Lagos, Nigeria - La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) doit passer en revue les sanctions imposées à deux de ses membres, la Guinée et le Niger, pour avoir
violé le protocole additionnel de l’organisation sur la démocratie et la bonne gouvernance, indiquent lundi des sources proches de la Commission de la CEDEAO. Cette revue fait partie des
questions à l’ordre du jour du sommet ordinaire de l’organisation régionale qui doit se tenir du 23 au 24 mars à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria. Selon certaines informations, les deux
pays verront leur suspension levée ou allégée après un programme de transition réussi.
La CEDEAO a suspendu le Niger après que le président de l’époque, Mamadou Tandja, a refusé de céder ses injonctions de repousser la date des élections législatives dans son pays.
Le refus de M. Tandja était le point culminant d’une série d’actions anti- démocratiques perpétrées par son régime, notamment la modification de la Constitution pour lui permettre de briguer un
troisième mandat.
La suspension a été maintenue lorsque le président Tandja a été écarté du pouvoir par un coup d’Etat, en 2010.
De son côté, la Guinée a été suspendue en 2009 suite au coup d’Etat survenu quelques heures après l’annonce du décès du président Lansana Conte, le 23 décembre 2008.
Le programme de transition politique de la Guinée s’est achevé par l’élection de Alpha Conde le 12 novembre dernier à l’issue du second tour de l’élection présidentielle.
Écrire commentaire