La mission du FMI et de la Banque Mondiale chez le Président Alpha Condé
Le chef de l’Etat a reçu dans la soirée du mardi 09 aout 2011 au palais Sékhoutouréya, la mission conjointe FMI/Banque mondiale. Cette mission a été introduite par le ministre délégué au Budget, Mohamed Diaré.
Le chef de mission du FMI (Fonds monétaire international) M. Henry Snoek a explique que le FMI n’est pas une institution de crédit ou de développement.
Pour lui, le rôle de cette institution est d’apporter une assistance aux banques centrales en termes de contrôle et de gestion de la politique monétaire et financière. Pour cela, M. Snoek a tout d’abord recommandé à l’autorité guinéenne la maitrîse de la prévision budgétaire d’ici la fin d’année 2011.
Il a aussi demandé l’assainissement des finances publiques, l’amélioration de la réserve en devises et le contrôle de la masse monétaire en circulation.
Le chef de mission du FMI se dit confiant quant aux résultats obtenus sur le terrain depuis un semestre.
Quant au président Alpha condé, il a expliqué sa politique de développement et les urgences de la population par rapport à la desserte en eau potable et en élèctricité.En ajoutant enfin que le gouvernement doit faire des efforts pour la réduction des dépenses publiques d’ici janvier 2012 afin d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés). Ce qui permettra une annulation conséquente de la dette guinéenne.
Dans le même ordre d’idées, M. Ousmane Diagana (Directeur des opérations pour la Guinée, le Mali, le Niger et le Tchad de la Banque mondiale) a indiqué que son institution a une vocation d’aide et de crédit en faveur des pays pauvres.
La Banque mondiale est prête à accompagner la Guinée dans sa politique de développement socio-économique, notamment dans les secteurs de l’énergie, de l’eau, de l’agriculture, de la santé, de l’éducation…
Pour cet expert de la Banque mondiale, la relation entre la Guinée et cette institution financière est vieille de plusieurs années. Il indique que la Guinée accuse un grand retard en termes d’infrastructures et de développement, d’où la nécessité d’appuyer les projets de développement afin de transformer ses immenses richesses pour satisfaire les besoins vitaux de la population.
Le Bureau de Presse de la Présidence
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