Un atelier de relance des activités de la Banque mondiale en Guinée suspendues suite au putsch militaire de 2009 s'est ouvert mardi à Conakry.
Pour le représentant résident de la Banque mondiale, Siaka Bakayoko, il faut multiplier les cadres de concertations avec les autorités guinéennes, la société civile, les ONG et autres organisations paysannes et des partis politiques, en vue de la création d'un espace de dialogue propice à l'action et la décision pour mieux définir les objectifs communs.
Ce cadre, selon lui, devrait permettre d'aboutir en 2011-2012 au point d'achèvement de l'Initiative Pays pauvres très endettés ( PPTE) qui entre dans la stratégie globale de lutte contre la pauvreté de la Banque mondiale pour l'Afrique.
"Désormais l'accent sera mis sur trois axes essentiels, à savoir, un partenariat gagnant gagnant, la dissémination des bonnes pratiques et les moyens de financement", a affirmé Bakayoko.
Le ministre de l'Economie et des Finances, Kerfalla Yansané, a salué cette initiative de la Banque mondiale qui vise à relancer les projets et programmes suspendus deux ans plus tôt.
"Le gèle du portefeuille de la Banque mondiale durant deux ans de suspension a privé le pays de ressources extérieures importantes de l'ordre de 100 millions de dollar", a estimé M. Yansané.
Il a appelé les chefs de projets à relancer les activités sur le terrain et à accélérer le rythme des décaissements pour pouvoir bénéficier, dans les deux ans à venir, d'un montant de 190 millions de dollar.
Le réengagement de la Banque mondiale en Guinée est intervenu après le règlement d'arriérés de l'ordre de 75 millions de dollar, indique-t-on.
L'atelier porte sur les thèmes relatifs au cadre opération et stratégie de réduction de la pauvreté en Guinée, au cycle des projets, à l'état d'avancement du projet national d'infrastructures, aux contraintes sur la passation des marchés et à la gestion financière et au décaissement.
Xinhua
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