CITE DU VATICAN - Le pape Benoît XVI a affirmé dimanche que la diplomatie et le dialogue devaient prendre la place des armes en Libye, demandant dans son message de Pâques que la dignité humaine
l'emporte sur les ténèbres de la division dans tout le Moyen-Orient.
Qu'en Libye, la diplomatie et le dialogue prennent la place des armes et que soit favorisé, dans la situation actuelle de conflit, l'accès des secours humanitaires à tous ceux qui souffrent des
conséquences des affrontements, a lancé le pape lors de la traditionnelle bénédiction Urbi et orbi (à la ville et au monde).
Que l'éclat du Christ atteigne aussi les peuples du Moyen-Orient, afin que la lumière de la paix et de la dignité humaine l'emporte sur les ténèbres de la division, de la haine et des violences,
a poursuivi le souverain pontife.
Le pape a souligné le rôle des jeunes dans la construction d'une démocratie tolérante dans leur pays: que dans les pays de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, tous les citoyens, et en
particulier les jeunes, mettent tout en oeuvre pour promouvoir le bien commun et pour construire une société où la pauvreté soit vaincue et où tout choix politique soit inspiré du respect pour la
personne humaine.
Le 27 mars déjà, Benoît XVI avait demandé à les organisations internationales et toutes les parties en présence l'ouverture immédiate d'un dialogue afin d'aboutir à un cessez-le-feu en Libye, et
de soutenir même le plus faible signal d'ouverture et de volonté de réconciliation.
Alors que les forces du colonel Kadhafi assiégent la ville rebelle de Misrata, les frappes de l'OTAN ont contribué à stopper leur avance, mais sans donner encore aux insurgés la victoire.
La Tunisie et l'Egypte ont connu des révolutions qui ont renversé leurs régimes autocratiques, mais demeurent instables. Le Yémen traverse lui aussi une longue crise. La Syrie est elle aussi en
pleine effervescence, les forces de sécurité du régime de Bachar al-Assad ayant brutalement réprimé les manifestations.
jlv/jh
AFP
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