Le Conseil national de transition (CNT), organe législatif transitoire de la Guinée, a entamé lundi une session consacrée à l'examen du projet de budget pour l'année.
La session budgétaire durera 20 jours au cours desquels le CNT examinera, analysera et apportera des corrections au projet de loi de finances 2011 d'un montant de 8000 milliards de franc guinéen ( GNF), soit environ 1,2 milliard de dollars.
Dans son discours d'ouverture, la présidente du CNT, Hadja Rabiatou Séra Diallo a rappelé que l'examen et l'adoption de la loi de finances par son institution relèvent de la Constitution qui dispose que le CNT assumera toutes les fonctions législatives jusqu'à l'installation de la nouvelle Assemblée nationale.
"Notre Etat ne peut en effet espérer se développer en vivant au dessus de ses moyens. Pour cela les recettes doivent êtres identifiées, mobilisées et sécurisées, les dépenses réduites, l'impunité sanctionnée", a-t-elle poursuivi.
Le ministre guinéen de l'Economie et des finances, Kerfalla Yansané, a relevé que le budget 2001 est "un budget de politique sociale, de rigueur dans la gestion des ressources de l'Etat et de freinage de l'inflation".
Il a indiqué que le budget comporte "d'importantes mesures visant à lutter contre l'inflation qui atteint plus de 20 % avec un excès de liquidité en circulation dans le pays" où 55% de la population vit au dessous du seuil de pauvreté.
Selon lui, le projet de budget prend en compte "non seulement les aspirations des populations mais également l'avis des partenaires au développement et la conjoncture économique du moment".
La croissance économique en Guinée était estimée à 1,9% du PIB en 2010 contre une croissance négative de -3,3% du PIB en 2009.
Xinhua
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