En dépit des contestations de l’opposition, Alhassane Condé a annoncé que «le gouvernement va recruter dans les prochains jours 6.000 jeunes pour faire le recensement des électeurs guinéens en vue des prochaines législatives». «Nous allons organiser des élections dans l’équité et la transparence dans le courant du dernier trimestre 2011, c’est pourquoi nous envisageons de reprendre intégralement le recensement des électeurs», a-t-il expliqué. Avant d’ajouter que le gouvernement guinéen a déjà bénéficié, à cet effet d’une aide de 14 millions d’euros de la part de l’Afrique du Sud.
Certains partis de l’opposition guinéenne estiment que ce nouveau recensement, voulu par le Président Alpha Condé ne fera que retarder les échéances. Et le coût de cette opération d’environ 80 millions d’euros, devrait plutôt servir à des programmes de développement.
Les élections législatives devaient se tenir normalement six moix après l’investiture d’Alpha Condé, le 21 décembre 2010. La Guinée est donc sans parlement. Les décisions qui relèvent de sa compétence sont prises par le Conseil National de Transition (Cnt).
Après l’élection d’Alpha Condé, ces législatives sont attendues comme un pas de plus vers la démocratie en Guinée.
Écrit par Yves Marcel Youant
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