« Aucun leader politique ne pourra empêcher le recensement », promet le ministre Alhassane Condé

Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Alhassane Condé, a, au cours, d’une conférence de presse qu’il a animée ce jeudi 30 juin à la Maison de la Presse sise à Moussoudougou, déclaré que « le recensement électoral se fera ».

Pour le ministre, « dans chaque étape de ce processus de recensement et les préparatifs des élections législatives, il y a toujours une concertation entre la CENI et le gouvernement. Le Professeur Alpha Condé est déterminé à aller vite aux élections tant souhaitées par tous les Guinéens qui veulent le bonheur de la nation. Et ces élections se passeront dans la transparence. Tous les moyens sont sur place pour la bonne marche de ces élections tant attendues. Je vous informe que le 16 juin dernier, il y a eu un protocole satisfaisant entre la CENI et le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation par rapport à cette situation. Le gouvernement et le Président sont prêts à éviter toutes les fraudes pour ne pas que le pays soit dans une situation difficile. Donc, de ce fait, les moyens sont là pour le bon fonctionnement de ces élections. »

Il a réitéré son engagement pour la tenue des élections législatives qui, selon lui, auront bel et bien lieu courant dernier trimestre de cette année.

« 6.000 jeunes seront recrutés pour la bonne préparation de cette élection. L’argent est prêt... C’est le gouvernement qui va financer. 2.000 kits viendront bientôt de l’Afrique du Sud. C’est un accord entre le Président Jacob Zuma et le Professeur Alpha Condé. Il a aussi parlé du cas de la CENI qu’il a qualifiée de partisane, de corrompue et pleine d’incohérences et de difficultés. On a demandé à la France d’envoyer les techniciens pour venir surveiller le recensement intégral. Le protocole est un texte relevant de la loi. On fait la révision à titre exceptionnel, le code permet la révision, le recensement. »

Poursuivant, le ministre déclare que certains leaders politiques se permettent de dire sur certaines ondes qu’ils ne sont pas d accord avec le recensement, qu’ils vont faire descendre leurs militants dans la rue.

« Des leaders qui affirment aussi que s’il y a recensement c’est pour organiser des fraudes. Ce qui n’est pas concret. Toutes ces affirmations sont des préjugés de la part de ces politiciens. Je vous le dis que dans toute chose, l’État est le plus fort. Quiconque descendra dans la rue, il verra l’État devant lui. Et les gens qui vont descendre dans les rues seront conduits directement devant l’autorité compétente. Aucun leader politique ne pourra empêcher ce recensement. Parce qu’il y a déjà un État qui est là. Donc, c est l’avenir du pays qui est important. Si on n’a pas une Assemblée, rien ne peut marcher. Parce que sur des bases démocratiques, nous devrons tous accepter le recensement pour le développement de la nation et le bonheur de tous », rassure-t-il.

A noter que le ministre guinéen de l’Administration du Territoire, Alhassane Condé, avait à ses côtés des membres de son cabinet notamment Ibrahim Bady Youla, directeur national des affaires politiques, Dr. Mamadouba Camara, directeur national de l’Administration électorale, Mme Dramé Aicha Barry, chef de cabinet, Daouda Condé, directeur national des libertés politiques et de la réglementation et Moustapha Kobélé Keita, conseiller juridique.

Naby Moussa Soumah
Mediaguinee.com


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