Le 32e sommet de l’Union africaine est marqué par la passation de relais entre Paul Kagame et Abdel Fatah al-Sissi, mais aussi par la première participation du nouveau président de la RDC. Félix Tshisekedi va siéger pour la première fois devant ses pairs ce dimanche, l’occasion de prononcer un discours.
Arrivé au pouvoir après une élection contestée sur laquelle l’Union africaine a dans un premier temps émis de « sérieux doutes », Félix Tshisekedi compte bien, avec ce déplacement à Addis-Abeba, convaincre ceux qui douteraient encore.
Discours à forte valeur symbolique
Son discours ce dimanche matin devrait donc avoir une forte valeur symbolique. D’autant plus que c’est dans cette même enceinte que dix chefs d’Etats africains avaient émis leurs réserves dans une déclaration commune.
Aujourd’hui, tout semble oublié ou presque. Pour preuve, la formule utilisée par le président de la commission de l’UA, Moussa Faki, lors de son discours d’ouverture du conseil exécutif, se disant satisfait du « bon déroulement des élections (…) à Madagascar et en République démocratique du Congo. »
Félix Tshisekedi veut aller de l’avant, confirme son entourage. Dès son arrivée dans la capitale éthiopienne, il a ainsi multiplié les rencontres, dont un entretien avec le nouveau président de l’Union africaine, Abdel Fatah al-Sissi, puis ses homologues de la SADC et le président ivoirien.
Renouer avec l'UA
Ce dimanche matin, le président congolais voit le
secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. Opération séduction, cette visite est aussi une façon de renouer avec l’Union africaine, alors que son prédécesseur Joseph Kabila ne se
rendait presque jamais aux sommets de l’UA.
RFI
Le 10 février 2019
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