20 septembre 2016 – Lors de l'ouverture du débat général de la 71ème session de l'Assemblée générale, son Président, Peter Thomson, a souligné que le monde est encore loin de là où il devrait être en termes de mise en œuvre des Objectifs du développement durable (ODD) et il a appelé les 193 Etats membres de l'ONU à se mobiliser pour en faire une réalité.
« Considéré dans son ensemble, il est clair que le Programme de développement durable à l'horizon 2030 ne produit pas encore les résultats dont notre monde a désespérément besoin », a déclaré mardi M. Thomson évoquant la persistance de conflits, la crise mondiale des réfugiés, les écarts entre riches et pauvres ainsi que les dommages causés à l'environnement. « Nous devons faire mieux pour accélérer la mise en œuvre des ODD », a-t-il souligné.
Pour le Président de l'Assemblée générale, les Etats membres doivent sensibiliser les jeunes aux ODD en faisant en sorte qu'ils soient enseignés dans chaque salle de classe à travers le monde, car « pour que la transformation nécessaire se produise, il faut d'abord qu'elle prendre racine dans nos esprits et dans nos valeurs. Ce sont nos enfants qui seront les héritiers des résultats du Programme à l'horizon 2030 ».
M. Thomson a également demandé aux Etats membres de consacrer plus de ressources publiques à la réalisation des ODD, soit directement par les finances nationales, soit par l'aide publique au développement. Il les a également exhortés à créer de meilleurs environnements réglementaires et à exiger que le système financier international s'assure que le financement soit de plus en plus axé sur l'investissement productif, vert et socialement responsable.
« Au cours de la 71e session, je me suis engagé à une poussée universelle pour la mise en œuvre de l'ensemble des 17 ODD », a souligné M. Thomson qui a également réclamé un appui aux communautés et aux pays pauvres et marginalisés afin qu'ils disposent d'un meilleur accès à la science, aux technologies et à l'innovation, aux opportunités commerciales et à des solutions de dette plus durables.
« Nous pouvons et nous devons mieux travailler sur le maintien de la paix, sur la prévention et la réponse aux conflits, et sur la gestion de la crise mondiale humanitaire et des réfugiés », a dit le Président de l'Assemblée générale pour qui l'action collective des États membres doit être mise en avant.
« Des partenariats stratégiques et inclusifs doivent être forgés pour relever les défis mondiaux auxquels nous sommes confrontés - du changement climatique aux conflits, de l'extrémisme violent et du terrorisme aux maladies contagieuses qui menacent notre espèce », a-t-il ajouté.
Le 21 septembre 2016
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