Un document exclusif, daté du 21 juin 2010, exhumé des archives de l’ancienne Commission Indépendante Nationale Electorale (Céni) sous
la présidence de feu Ben Sékou Sylla, alors membre du bureau exécutif de l’Union des Forces Républicaines de Sidya Touré, vient de rétablir la vérité sur l’introduction de l’opérateur technique
électoral Way-Mak en République de Guinée. Comme pour dire que, longue soit la nuit viendra le jour.
En effet, l’opposition guinéenne regroupée au sein du Collectif et de l’ADP, sous la direction de Mamadou Cellou Dalein Diallo, comme lors de la guerre du golf en Irak, se livre actuellement à
une opération de communication à outrance pour tenter de jeter un discrédit au pouvoir de Conakry, en l’accusant de tous les noms d’oiseau. C’est dans cette optique, qu’il a été savamment
préparer d’accuser directement le chef de l’Etat Guinéen, le Pr. Alpha Condé et son fils Mohamed d’avoir fait venir l’opérateur Way-Mark en Guinée dans le but d’organiser une fraude massive en
faveur de la mouvance présidentielle lors des élections législatives.
Sans la moindre preuve, le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée, Mamadou Cellou Dalein Diallo, au cours d’une conférence de presse organisée de 19 décembre 2012, à Conakry, dans
une sorte d’opération de séduction dont lui seul à le secret, avait publiquement accusé le chef de l’Etat guinéen et son fils : « Way-Mark a été choisi dans l'illégalité absolue. Ce n'est même
pas la CENI mais, c'est Mr Alpha Condé et son fils. Alors, quel que soit le rapport de la francophonie, l'ADP et le Collectif sont déterminés: nous n'accepterons pas Way-Mark. Et nous disposons
de beaucoup de documents indiquant que Way-Mark n'est pas une société fiable, en plus des conditions de son choix, en plus des informations dont nous disposons relatives à ses expériences en
Afrique et ailleurs, en plus des conclusions des rapports d'audits du PNUD, aussi bien que celles de l'OIF».
Ces propos de l’ancien Premier ministre de feu Général Lansana Conté, Mamadou Cellou Dalein Diallo, qui aspire à re-gouverner la Guinée en sollicitant le suffrage universel de ses compatriotes,
viennent d’être formellement démentis par une correspondance authentique de notification, en date du 21 juin 2010, adressée à l’époque par Ben Sékou Sékou en sa qualité de président de Céni à M.
Hennie Meeding, Directeur, Way-Mark lnfotech.
Le document démonte mot à mot les allégations de Cellou Dalein Diallo. « La CENI a le plaisir de vous informer par la présente de l'attribution à votre société du contrat pour la fourniture du
Système de Gestion de Résultat des Élections suite à l'appel d'offre du 3 Juin 2010. », introduit la lettre de notification. « La CENl a fait une demande de financement pour cet équipement auprès
de la Commission Electorale indépendante d’Afrique du Sud (lEC) et informera Way-Mark de la suite donnée à cette affaire au plus tard le 23 Juin 2010 afin d'effectuer le déploiement du système
pour le deuxième tour de l'Election présidentielle, le 18 Juillet 2010. », balai d’une main de revers les propos mensongers distillés par le leader de l’UFDG quand il a soutenu mordicus : « Ils
m’ont dit que l’Afrique du Sud n’a pas donné un seul kits à la Guinée…. »
Une façon d’attester que c’est bel et bien l’institution en charge des élections en Guinée qui a signé le contrat avec la société sud africaine, le défunt président de le Céni, Ben Sékou Sylla
termine sa lettre par : « La signature du contrat entre CENI et Way-Mark suivra dès après la notification et les paiements tels que stipulés dans l'offre. Vous voudrez bien nous envoyer urgemment
votre modèle de contrat pour évaluation, afin de nous permettre de diligenter le processus. »
Sur cette question précise d’introduction de l’opérateur Way-Mark en Guinée, il faut désormais souffrir de reconnaître que la vérité a éclaté au grand jour. Ce n’est pas le Pr. Alpha Condé et son
fils qui ont fait venir l’opérateur sud africain en Guinée. Mais au contraire la Commission Electorale Nationale Indépendante (Céni), avant même l’élection du président Alpha Condé, pour qui
connaît les relations entre ce dernier et le défunt président de la Céni.
Sur d’autres questions aussi sensibles que l’affaire de l’arrestation de Ahmed Tidiane Diallo, son fils aîné, Mamadou Cellou Dalein Diallo, leader de l’UFDG, s’était aussi tristement illustré
dans son désormais sport favori, en accusant le pouvoir de Conakry d’avoir arrêté ce dernier la veille de la marche ‘’non autorisée’’ de l’opposition le 27 août 2012. A l’époque, une certaine
presse et les thuriféraires de l’UFDG avaient vite fait d’intoxiquer l’opinion nationale et internationale de l’arrestation des membres de la famille et des proches de Mamadou Cellou Dalein
Diallo.
Cependant, l’arrestation de Ahmed Tidiane Diallo n’avait rien de politique. Car c’est un jeune homme très détendu et de la façon la plus libre possible qui est apparu sur le petit écran pour
apporter un cinglant démenti à son propre père, en reconnaissant que son arrestation faisait suite à une bagarre qui a éclaté dans la boîte de nuit le Cryber entre des copains dans la nuit du 26
au 27 août 2012.
« On était dans la boîte de nuit quand une bagarre a éclaté entre mon ami Abdalah Kouyaté et un autre militaire. J'ai tenté de m'interposer pour les séparer, en vain. C'est après que Moustapha a
insulté mon ami Abdalah. Il m'a demandé de l'attendre dans la voiture, et quelques temps après, nous sommes allés pour qu'il se mette en tenue militaire et prenne son arme. Ensuite nous sommes
allés chercher deux de ses stagiaires. A notre retour, il y a eu quelques échauffourées, et l'on est venu nous prendre pour nous déposer à la Gendarmerie. Quand nous sommes arrivés là, le
Commandant a demandé qu'on nous enferme, parce qu'il ne voulait rien entendre », a déclaré en détail Ahmed Tidiane Diallio, faisant perdre définitivement la langue à son père, Mamadou Cellou
Dalein Diallo, dans cette énième accusation contre le pouvoir d’Alpha Condé.
A l’image de tout ce qui précède, une question mérite d’être dès l’instant posée : Mamadou Cellou Dalein Diallo est –il venu en politique en espérant s’arc-bouter derrière la menterie et la
délation pour se faire élire ? Jusqu’à preuve du contraire, tout porte à le croire. Sauf que, comme le disait l’autre, « A beau mentir qui vient de loin ».
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