Dès lors que les élections couplées au référendum ont pour objectif l'ASSASSINAT DE NOTRE CONSTITUTION, AU TRAVERS DE MANŒUVRES ILLÉGALES, il relève non seulement du DROIT, mais aussi du DEVOIR du peuple, que d'agir, dans l'exercice de sa SOUVERAINETÉ, pour la protection et le maintien du socle sur lequel repose les fondamentaux de la Nation Guinéenne.
Ce changement de Constitution est un putsch civil ayant les mêmes effets qu'un putsch armé, à savoir, la mise à mort de la Répubique au profit d'une dictature!
Les fondements juridiques au support de la destruction du matériel électoral, dans le cadre des actions d'empêchement de la consultation populaire, putsch dont l'exécution est prévue le 1er mars 2020, relèvent entre autre:
1) des principes adoptés au préambule de la Constitution, dont celui du "MAINTIEN DE L'UNITÉ ET DE LA COHÉSION NATIONALE, DE L'ÉTAT DE DROIT ET DE LA DÉMOCRATIE ".
2) du principe de la Republique tel qu'édicté à l'art 1, " Gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple ".
3) du droit du peuple à la résistance face à l'oppression - art 21.
Autrement dit, le peuple tire sa LÉGALITÉ ET SA LÉGITIMITÉ D'ACTION de son droit à défendre les principes de la République, incluant le maintien de la Nation et de sa cohésion, DE TOUTE
ATTAQUE VISANT À LA DÉTRUIRE !
Par Aminata Barry
Le 16 février 2020