DJIBOUTI, 15 novembre -- Le chef de l'Etat, Ismail Omar Guelleh, qui a pris part mardi aux travaux de la 22eme session de la Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (COP 22) au Maroc, a appelé les pays développés à "assumer leur responsabilité historique".
Au cours de cette rencontre de haut niveau qui a vu la participation d'une quarantaine de chefs d'Etat, une trentaine de chefs de gouvernements, ainsi que quelque 180 hauts responsables, le président Guelleh a prononcé un important discours dans lequel il a appelé les pays développés à "assumer leur responsabilité historique dans le réchauffement global et à apporter les moyens financiers et technologiques nécessaires aux pays en développement".
Saluant "les actions louables menées par certains pays du continent, notamment l'Ethiopie qui a développé l'hydroélectricité, le Kenya qui a développé la géothermie ou encore le Maroc qui a mis en place un projet gigantesque de centrale solaire appelé Nour", le chef de l'Etat djiboutien n'a pas manqué d'évoquer le cas de son pays qui est en train d'"investir massivement dans les énergies géothermique, solaire et éolienne".
Des initiatives encourageantes qui, selon le Président Guelleh, se heurtent à deux obstacles majeurs : "le manque de financement et la faiblesse du transfert des technologies".
Il a souligné surtout que l'Afrique est un continent particulièrement vulnérable aux catastrophes climatiques où les sécheresses récurrentes, le spectre de la soif, la perte de cheptel et parfois des inondations dévastatrices sont le lot des populations rurales pauvres.
"Pour nous africains, le changement climatique n'est pas une prévision théorique à long terme qu'il faudra anticiper, mais c'est déjà une réalité palpable dont souffrent nos populations quotidiennement. Et cette tendance ne fait que s'accroître d'une année à l'autre. Il est donc urgent de prendre des actions rapides et concrètes pour réduire de façon drastique l'émission des gaz à effet de serre. Comme vous le savez, l'Afrique ne représente que 4% des émissions mondiales de ces gaz", a-t-il martelé.
Pour le chef de l'Etat djiboutien, les pays développés doivent donc assumer leur responsabilité historique dans le réchauffement global et apporter les moyens financiers et technologiques nécessaires aux pays en développement, notamment aux pays les moins avancés et aux petits Etas insulaires qui n'ont pas suffisamment de capacités pour faire face aux bouleversements induits par le changement climatique.
"Mais cela ne signifie nullement que les pays en développement ne doivent pas prendre leur part de fardeau. Et c'est d'ailleurs ce que nous avons commencé à faire", a-t-il expliqué cependant.
A entendre le chef de l'Etat djiboutien, la conférence de Marrakech arrive surtout à un moment crucial dans l'effort de la communauté internationale pour lutter contre le réchauffement global. "Cette conférence doit en effet permettre de concrétiser l'engagement pris à Paris en mettant en place des mécanismes qui permettent effectivement de réduire l'émission des gaz à effet de serre tout en renforçant les actions d'adaptation au changement climatique", a-t-il dit.
S'agissant de financement, le président djiboutien a fait savoir que la création du Fonds Vert pour le Climat n'a pas permis de répondre aux espoirs suscités par la mise en place de ce nouveau mécanisme financier.
Selon lui, en dépit des promesses faites à Paris de mobiliser 100 milliards de dollars, seulement 10 milliards sont effectivement mis à la disposition du Fonds Vert pour le Climat.
Il a expliqué par ailleurs que la mise en œuvre de l'Accord de Paris est sujette à la mobilisation, la disponibilité et l'accessibilité directe des ressources financières conséquentes par les pays développés en faveur des pays en développement, notamment les pays les moins avancés.
"Je lance donc un appel solennel pour que les engagements contenus dans les décisions prises à Paris soient respectés en matière de financement des actions d'atténuation et d'adaptation au changement climatique. C'est la condition sine qua non pour que l'on puisse s'engager dans un développement sobre en carbone et résilient au changement climatique", a-t-il conclu.
La COP22 s'est ouvert mardi à Marrakech, au Maroc.
Frenchnews.cn
Le 16 novembre 2016
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Odelette GRIMARD (jeudi, 17 novembre 2016 19:26)
Salut à toutes et à tous
J’ai été victime d’une escroquerie mais avec l’aide du service de la recherche en cybercriminalité Interpol mondial nous avions pu mettre la main sur mon escroc et j’ai été remboursée
Email:service_recherche_cybercriminalite_interpol_mondial@outlook.fr / service_de_recherche.en_cybercriminalite_inter@mail.com
Je réponds au nom de Odelette GRIMARD veuve de 52 ans j’habite dans le 69 Montmelas-Saint-Sorlin, l’été dernier sur la plage de Montpelier j’ai fait la connaissance d’un monsieur qui s’appelait JEAN BOURGEAU qui était veuf aussi, un monsieur très beau élégant romantique. Nous nous sommes échangés les coordonnées et quelques mois, naitra la flamme d’amour. C’est un monsieur qui prétend intervenir dans la réalisation des chemins de fer en Afrique et qui venait passer ses vacances en Europe et avec toutes les photos qu’il m’a montrées j’ai cru en lui et la confiance s’installa. Quand bien même il était parti en Afrique pour reprendre service, on s’appelait, s’écrivait et partageait nos peines. Il m’avait parlé d’un projet d’achat de bateau qui servirait de balade en mer à titre commercial. Un soir tout confus il m’appela pour m’informer qu’il avait besoin de moi et qu’il lui manquait un peu de sous pour la réalisation du projet et pour preuve qu’il me mettra en contact avec le vendeur. Le lendemain très tôt il m’envoya le numéro et après une longue discussion au téléphone avec ce présumé vendeur je décidai de lui envoyer de l’argent. Dans cette affaire il m’a soutiré au total 21000€ avant que je ne me rende compte que c’était un imposteur. En réalité ce monsieur appartient à un réseau d’escroc et son objectif est de gagner la confiance des honnêtes citoyens afin de les escroquer. J’ai déposé une plainte à la brigade de recherche en cybercriminalité. Grace aux différents mails que nous avions échangés, les bordereaux de transfert de fonds, les différentes adresses et les contacts téléphoniques, ces valeureux hommes ont pu mettre la main sur ce réseau et avec l’aide de mon avocat, j’ai été remboursé. Je voudrais partager ma peine et en même temps la joie qui m’anime avec vous et passer par ce canal pour demander à tous ceux qui ont été victime d’une escroquerie de quelque nature d’avoir le courage de porter plainte afin que justice soit faite et que ces escrocs qui font des victimes chaque jour soient trainés devant la justice et répondent de leurs actes, je vous remercie.
Email:service_recherche_cybercriminalite_interpol_mondial@outlook.fr / service_de_recherche.en_cybercriminalite_inter@mail.com
Cordialement à vous