Au moins dix personnes ont été tuées dans le nord-est de la Guinée dans l’éboulement d’une mine d’or clandestine, a-t-on appris jeudi de sources administrative, humanitaire et de sécurité. Un certain nombre de personnes sont portées disparues à la suite de cet effondrement survenu mercredi.

 

« Au moins dix personnes ont péri mercredi matin dans un éboulement de terrain sur une mine d’or à Kintingnan, dans la préfecture de Siguiri », a indiqué le sous-préfet de Kintingnan, Aliou Cissé. L’information a été confirmée par un membre de la Croix-Rouge locale et une source de sécurité.

Trois enfants figurent parmi les victimes, a dit cette source de sécurité.

« D’autres (victimes) dont nous ne connaissons pas le nombre sont portées disparues. Nous sommes en train de tout faire pour les retrouver le plus rapidement possible, mais sans espoir qu’elles soient encore en vie dans ces galeries », a ajouté le sous-préfet Cissé.

La mine de Kintingnan « avait déjà été fermée mais les populations sont revenues d’elles-mêmes, sans autorisation et voilà les conséquences. Je vous garantis que cette mine sera définitivement fermée », a poursuivi le sous-préfet Cissé.

Les éboulements sur des sites aurifères sont fréquents et souvent meurtriers en Guinée. Au moins 17 orpailleurs clandestins avaient été tués en février dans l’éboulement d’une mine dans le village de Norassoba, à 35 km de la ville de Siguiri.

Les mineurs clandestins viennent, outre la Guinée, du Mali, du Sénégal, du Burkina Faso, du Liberia ou de Côte d’Ivoire.

Bien que le sous-sol de la Guinée regorge de minerais (bauxite, diamant et or), la majorité de la population est confrontée à d’importants problèmes de survie quotidienne.

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Afrique.lalibre.be
Le 7 novembre 2019