Les condamnations se sont multipliées mercredi au Mali après l’attaque à l’arme lourde ayant fait, mardi, un mort et deux blessés parmi les gardes assignés à la surveillance de la résidence du président guinéen Alpha Condé.
Tout en condamnant l’attaque, le gouvernement du Mali a, dans un communiqué, appelé au respect « strict » des institutions et réaffirmé son attachement à la stabilité, à la paix et à la sécurité en Guinée, un pays « voisin, frère et ami ».
Le Rassemblement pour le Mali (RPM), le parti politique présidé par l’ancien premier ministre Ibrahim Boubacar Keïta, a, lui, condamné un « acte ignoble d’un autre âge dont l’Afrique n’a nullement plus besoin ».
Pour l’Alliance pour la démocratie au Mali (Adema-PASJ, parti au pouvoir de 1992 à 2002), l’attaque tendait à freiner le processus démocratique exemplaire enclenché grâce à la clairvoyance de tous les acteurs et forces vives de la nation guinéenne.
Dans son communiqué, l’Adema-PASJ affirme enfin sa condamnation de « tous ceux qui sont impliqués » dans l’agression.
APA
Écrire commentaire