Le groupe de sages chargé de la médiation entre le pouvoir et l'opposition a entamé une série de consultations avec les acteurs de la classe politique guinéenne, en vue de dénouer la crise qui mine l'atmosphère politique, dans la perspective de l'organisation des élections législatives.
Ainsi après l'audience que leur a accordée le chef de l'Etat Alpha Condé il y a une dizaine de jours au palais Sékoutouréah, le collège de sages s'est tourné vers l'opposition pour leur brosser le contenu de leur entretien, a appris Xinhua auprès du Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition ce lundi.
Au cours de cette rencontre qui s'est tenue le 2 novembre dernier, les membres de l'Alliance pour la démocratie et le développement (ADP) et le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition auraient appris que le président guinéen serait "favorable'' à la reprise du dialogue avec les partis politiques sans exclusion.
Une information qui aurait créé un brin d'espoir chez les membres de ces deux alliances réunis dans un front qui exige la satisfaction de ses revendications communes.
Des revendications qui, il faut le rappeler portent essentiellement sur la mise en place de conditions adéquates pour la tenue d'élections "justes, transparentes et acceptées de tous''.
L'une des pommes de discorde entre le pouvoir et l'opposition demeure la gestion de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), dont la composition actuelle ne conviendrait pas à l'opposition.
Cependant malgré ce rejet de l'équipe actuelle, notamment de son président Louceny Camara par l'opposition, l'institution est en pleine phase de relance de ses activités. Des contrats ayant été passés avec les opérateurs de saisie la semaine dernière.
Au niveau de l'ADP et du Collectif, il va falloir parler d'une même voix, afin qu'il n'y ait pas de dissonance dans les revendications, selon une source proche de l'opposition.
Afriquinfos
07/11/2011
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