La candidature du président algérien, en poste depuis 1999, à l'élection présidentielle prévue le 18 avril avait provoqué des manifestations massives dans tout le pays.

Coup de tonnerre en Algérie. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika, confronté depuis deux semaines à une contestation inédite en 20 ans de pouvoir, a annoncé lundi renoncer à briguer un 5e mandat et le report sine die de la présidentielle prévue le 18 avril.

Dans un message à la nation publié par l'agence officielle APS, il précise que la présidentielle aura lieu «dans le prolongement» d'une conférence nationale» chargée de réformer le système politique et d'élaborer un projet de Constitution d'ici fin 2019.

Un remaniement ministériel aura lieu prochainement, poursuit la présidence. Abdelaziz Bouteflika, 82 ans, au pouvoir depuis 1999, avait décidé dans un premier temps de se porter candidat à sa propre succession malgré une santé fragile depuis qu'il avait été victime d'un accident vasculaire cérébral (AVC) en 2013.

Cette décision a entraîné depuis trois semaines de très importantes manifestations pacifiques en Algérie.
lefigaro/AFP
Le 11 mars 2019

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