Ça y est, Emmanuel Macron a (enfin) réagi à la plus grave crise qu'il traverse depuis son élection. Auprès de l'AFP, son entourage a fait savoir ce dimanche 22 juillet qu'il dénonçait les faits "inacceptables" de son ex-collaborateur Alexandre Benalla, filmé en train de violenter deux manifestants le 1er mai à Paris. "Il n'y a pas eu et il n'y aura pas d'impunité", martèlent les proches du président, alors que son fidèle garde du corps vient d'être mis en examen pour "violences en réunion" et "immixtion dans l'exercice d'une fonction publique".
Selon les informations du Figaro, le chef de l'État a réuni plusieurs proches ce dimanche soir, et aurait reconnu "des dysfonctionnements à l'Élysée". Ont notamment participé à ce conciliabule Edouard Philippe, Gérard Collomb, Benjamin Griveaux et Christophe Castaner. Le président a demandé au secrétaire général de l'Elysée de "mener la réorganisation pour éviter qu'un tel dysfonctionnement se reproduise"
Selon un participant, Emmanuel Macron "condamne à la fois le comportement des fauteurs et les dysfonctionnements qui ont permis à Alexandre Benalla de faire cela". En outre, "il
fait confiance aux procédures en cours mais veut connaître toutes les causes de ces dysfonctionnements", a ajouté cette source, qui l'a vu "heurté par l'amalgame avec les forces de
l'ordre et de sécurité qui ont sa confiance"...
Rédaction Le HuffPost
Le 23 juillet 2018
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