Connu pour ses virulentes prises de position anti-occidentales, le militant panafricaniste béninois Kemi Seba a été déchu de la nationalité française par un décret paru ce mardi 9 juillet au « Journal officiel ». De son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, il était l’ancien leader du groupuscule Tribu Ka, qui revendiquait son antisémitisme et prônait la séparation entre Noirs et Blancs.
Kemi Seba, militant panafricaniste béninois Kemi Seba a été déchu de la nationalité française. Il était notamment connu pour ses virulentes prises de position anti-occidentales. Le décret publié ce mardi 9 juillet 2024 dans le Journal officiel stipule que Stellio Gilles Robert Capo Chichi (son vrai nom), 42 ans, « est déclaré avoir perdu la nationalité française ». Sur le réseau social X, il se dit « libéré d’un fardeau ».
Kemi Seba, militant panafricaniste béninois Kemi Seba a été déchu de la nationalité française. Il était notamment connu pour ses virulentes prises de position anti-occidentales. Le décret publié ce mardi 9 juillet 2024 dans le Journal officiel stipule que Stellio Gilles Robert Capo Chichi (son vrai nom), 42 ans, « est déclaré avoir perdu la nationalité française ». Sur le réseau social X, il se dit « libéré d’un fardeau ».
De nombreuses polémiques
En mars dernier, la préfecture du département de l’Essonne avait tenté d’interdire une conférence de ce militant, alors déjà visé par une procédure de déchéance de nationalité. Le tribunal administratif avait suspendu cette décision. Dans la foulée, Kemi Seba avait publié en ligne une vidéo où il brûlait un document qu’il désignait comme étant son passeport français.
Le militant a été condamné plusieurs fois en France pour incitation à la haine raciale. La « Tribu Ka » dont il fut le leader, groupuscule qui revendiquait son antisémitisme et prônait la séparation entre Noirs et Blancs, a été dissoute par le gouvernement français en 2006. En 2023, il a été déprogrammé de la Chaîne parlementaire (LCP).
Accusé d’être un « relais de la propagande russe »
Aujourd’hui, il est à la tête du groupe « Urgences panafricanistes » et dispose d’une certaine aura sur les réseaux sociaux. Ces dernières années, Kemi Seba a organisé ou participé à plusieurs manifestations hostiles au franc CFA en Afrique, où il a été régulièrement interpellé, expulsé ou refoulé, notamment de Côte d’Ivoire, du Sénégal et de Guinée.
En France, il a été accusé l’an dernier par le député Renaissance Thomas Gassilloud, alors président de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, d’être un « relais de la propagande russe » et de servir « une puissance étrangère qui alimente le sentiment antifrançais ».
ouest-france.fr
Le 9 juillet 2024
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